2014 en révision

Publié: mars 17, 2015 dans Présentation du blog

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2014 de ce blog.

En voici un extrait :

Un tramway de San Francisco peut contenir 60 personnes. Ce blog a été visité 1 100 fois en 2014. S’il était un de ces tramways, il aurait dû faire à peu près 18 voyages pour transporter tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Ainsi parle maintenant l’Eternel, qui t’a crée, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront pas ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Eternel, ton Dieu, Le Saint d’Israël, ton sauveur ; […] Parce que tu as du prix à mes yeux, Parce que tu es honoré et que je t’aime. (Esaïe 43,1-4)

Je me demandais quoi publier à l’occasion de ces fêtes et de la nouvelle année qui débutera bientôt… Pour 2014, Linda, Clément et moi avions réfléchi sur ce que Dieu avait changé dans nos vies durant l’année, et effectué une rétrospective du blog. Puis nous avions eu à coeur de demander à Dieu quelle direction il désirait nous inspirer pour le blog pour l’année 2014. Ce qui était ressorti des prières était : « Jésus, ma nouvelle dépendance« .
L’important dans ce thème, c’est que Jésus ne s’imposera jamais à nous, au contraire d’une dépendance du monde, et que le choix nous revient de laisser Dieu agir pleinement ou non. Si on laisse le Saint-Esprit nous transformer, qu’on recherche une relation personnelle avec notre Sauveur, et qu’on cherche à le connaitre davantage, alors Dieu agira pleinement dans notre vie. Mais si on vit partagé entre la Parole et les compromis, on n’avancera pas, et on ne connaitra jamais vraiment la face de Dieu et l’amour de Jésus.

La deuxième chose importante, c’est que c’est l’amour de Jésus-Christ (puis l’expérience et la connaissance de cet amour) qui crée une dépendance en nous pour lui. Quand on a été touché par l’amour de Dieu, on sait que rien ne l’égal et on n’a qu’une envie : l’expérimenter davantage. Et c’est une bonne dépendance ! La dépendance à Dieu est la seule dépendance bénéfique qui existe, car c’est la seule qui le place avant toute chose.

La troisième chose que j’en ai retenue, c’est que Jésus surpasse toute autre dépendance. Lorsqu’il est mort puis réssuscité, Jésus a brisé tout ce qui nous retenait loin de l’amour divin pour nous permettre d’y accéder pleinement. Pourvu qu’on l’accepte, il nous libère de tous nos liens.

A travers ces premiers versets d’Esaïe 43, Dieu nous rappelle comme il est puissant, et comme il nous aime. Je me suis rendu compte du peu de foi que j’avais en lui quand j’ai compris ce que ces versets impliquaient. Dieu nous dit clairement qu’il nous aime, et que cet amour surpasse tout. Nous sommes tellement précieux pour lui qu’il met tout en oeuvre pour nous garder proches de son coeur. Pour nous, il déjouera même les règles physiques qu’il a établies à la création du monde…
Est-ce nous avons foi en un tel Dieu ? Un Dieu pour qui rien n’est impossible ? Un Dieu de miracles ? Un Dieu plus puissant que tout ? Un Père dont l’amour pour ses enfants dépasse l’entendement et la raison…

Mon souhait pour cette nouvelle année, c’est que nous tournions complètement nos yeux vers Dieu, et que nous nous laissions éblouir par sa lumière. Mon souhait, c’est que nous consacrions notre vie à cet amour, que nous cherchions à nous approcher davantage de la face du Dieu très Saint, et que nous répondions à son appel à vivre pleinement la puissance de Jésus-Christ.
Sommes-nous prêts à le suivre ?

by Seb

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« Vous êtes la lumière du monde… »

Voilà enfin la conclusion de notre parabole de la salle de bain. Il y aurait tant d’autres enseignements à tirer, tant d’autres thèmes à aborder et d’images à développer… Mais gardons-les en réserve pour la suite ! Après tout, une douche se lave et se relave ; les enseignements que nous pouvons tirer de notre vie quotidienne viennent en leur temps par l’action du Saint-Esprit. Chaque chose en son temps, comme on dit !
A présent, je désire mettre en parallèle la marche chrétienne à un dernier phénomène qui se produit quand on nettoie à la perfection sa salle de bain : la réflexion.

Alors non, je ne pense pas à tout ce qu’on peut penser pendant qu’on fait le ménage (quoique cette parabole en soit l’exemple même !). Non, ce qui m’intéresse particulièrement ici est lié à la question suivante : que se passe-t-il quand vous invitez un ami chez vous (ou de la famille) pendant quelques jours, et qu’ils sont donc amenés à utiliser votre salle de bain ? Eh bien, si celle-ci est cradingue de chez cradingue, que le miroir ne reflète plus rien, que l’ampoule est cassée, que la douche est bouchée, que les joints jaunissent, que la poussière a fait son nid dans tous les coins… j’imagine facilement qu’ils n’auront pas la même réaction que si tout était au contraire nettoyé avec soin, propre, aéré…

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que la salle de bain reflète son propriétaire. Bien évidemment, on ne voit pas tout d’un simple regard ; mais globalement on sait si vous êtes quelqu’un de soigneux (j’irais presque dire quelqu’un d’hygiénique) à l’état de votre salle de bain. C’est d’autant plus avéré si vous racontez à votre entourage que vous prenez soin de vous, de votre appartement ou maison… alors que c’est le contraire !
Qu’en est-il de notre témoignage ?

On dit souvent que des paroles sans actions sont vaines. A votre avis, que retiendra votre ami : vos belles paroles ou votre salle de bain délabrée ? Dès lors qu’il verra la saleté, croyez-moi, il sera rapidement désenchanté ! C’est le même phénomène qui s’opère pour notre témoignage. Il ne sert à rien de proclamer partout notre foi et notre rencontre avec Jésus lorsque notre comportement ne le prouve pas. C’est d’autant pire lorsque notre attitude le contredit ! Dans ce cas-là, comme nous le dit la Bible, c’est un royaume divisé, et un royaume divisé ne tient pas debout (Marc 3,24).
Est-ce qu’on imagine Jésus proclamant le pardon et la grâce divins, mais ne pardonnant pas lui-même ? L’imagine-t-on prêchant l’amour, et se détournant des pauvres et des orphelins ? L’imagine-t-on encore inviter Pierre à marcher sur l’eau alors que lui-même est en train de se noyer ?
Non, non et encore non ! Pourquoi ? Parce qu’il y a contradiction ! Une croyance sans espérance n’a pas d’impact, ni pour son porteur, ni pour ceux qui l’entourent !

Jésus-Christ nous a montré l’exemple en vivant sa foi. Ses actes reflétaient ses convictions, et en bâtissant sa maison sur la Parole, en mettant toutes ses espérances en Dieu, il a construit sa foi sur le roc ! Il croyait parce qu’il avait foi. Et plus il avait foi, plus il vivait la Parole de Dieu, plus il croyait… Aujourd’hui nous voudrions croire sans avoir foi ! Une croyance avec des compromis. Mais c’est contradictoire, ça ne peut pas fonctionner !
Nous avons tous foi lors de notre conversion. Mais qu’en est-il ensuite ? Nous continuons de croire, mais nous n’avons plus foi. Nous continuons de croire que Dieu existe, que Jésus nous a sauvés, mais nous ne nous attendons plus à lui ! Où est notre espérance ? Il n’est pas marqué dans la Bible : « tu auras foi à ta conversion, puis tu continueras à croire en te souvenant de ta conversion »…. Il est écrit que Dieu renouvelle ses bienfaits chaque matin (Lamentations 3,21-23), et que nous devons nous laisser transformer par le renouvellement de l’intelligence (Romains 12,2) ! Or, sur quoi se base notre intelligence, si ce n’est sur la conviction d’appartenir à Dieu, si ce n’est sur notre foi ? Et notre foi s’appuie se fonde dans l’espérance des bienfaits de Dieu envers nous. Ainsi notre foi ne doit-elle pas se laisser renouveler chaque matin avec les bienfaits de Dieu ?

L’amour de Jésus ne s’inscrit pas temporellement. Il ne nait pas puis meurt au moment de notre conversion… Il commence bien avant la création, et sa lumière ne s’éteindra jamais. C’est un amour qui poursuit ceux qui s’y sont attachés. Jésus brûle toujours d’un amour aussi ardent pour chacun d’entre nous ; comment pouvons-nous nous satisfaire de compromis ? Prions pour que Dieu nous révèle chaque matin sa grandeur !

A travers cette conclusion, j’aimerais nous encourager (moi le premier !) à être dans ce monde des témoignages véritables de l’amour de Jésus. Les Pharisiens étaient sans doute partis de la même espérance que nous, pourtant ils ont fini par s’occuper du paraître au lieu de se préoccuper de l’être. Or Jésus nous met en garde : ce n’est pas dire « Seigneur, Seigneur ! » qui fera la différence d’avec ceux qui n’auront pas fait fructifier l’amour de Dieu ; mais c’est la relation personnelle, intime que nous aurons eu avec Jésus. Prenons conscience que Jésus désire faire grandir son amour en nous, et qu’à travers la lumière puissante de cet amour, nous serons la lumière du monde (Matthieu 5,14). Mais encore faut-il laisser grandir La Lumière en nous ! Ne minimisons pas l’action de Dieu dans nos vies, ne nous contentons pas d’une foi minimaliste… Il est temps de laisser pleinement Dieu agir en nous !

by Seb

« Crée en moi un cœur pur… »

J’ai essayé bien des produits, mais aucun n’a réussi à faire partir totalement la saleté… Mais avec ***, j’ai trouvé la solution à mes problèmes ! Un coup de ***, et toutes les tâches s’effacent !
Et là d’habitude, c’est le moment dans la pub où l’actrice brandit le produit en question, avec un sourire tout aussi éblouissant !
Seulement dans la vie, quand la saleté est bien incrustée, tout ne s’efface pas aussi facilement d’un simple coup d’éponge… Il faut frotter, frotter, frotter et souvent encore frotter avant que la plus grande partie des tâches ne s’en aille ! Mais quand bien même on est parvenu à tout enlever (à la sueur de son front !), la saleté revient, et ce parfois plus vite qu’avant !
Non, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’intention de vous faire un cours pratique sur le ménage d’une douche. Mais, pour continuer la parabole que nous avions entamée lors d’une première partie, j’aimerais parler de ce qui se passe après avoir nettoyé de fond en comble sa salle de bain, après avoir été lavé par la grâce de Dieu et en être ressorti avec un cœur nouveau…
Non, parce que je ne vous apprends rien en rappelant que nous n’en sommes pas pour autant parfaits ! Mais alors, à quoi sert la grâce, si elle ne nous rend pas parfaits ? Que se passe-t-il après ? Quelle aide Jésus donne-t-il à ses disciples pour continuer à le suivre malgré son absence physique ?

Tout d’abord, j’ai une question à vous poser : une fois que vous avez (enfin !) pris le temps de laver entièrement votre salle de bain, déboucher l’évier et la douche, nettoyer le miroir, aspirer et laver le sol, etc… Comment voyez-vous votre salle de bain ? Normalement, si j’en crois ma propre expérience, vous êtes satisfaits du résultat et vous désirez que tout reste tel quel, aussi propre et aussi sain. En quelque sorte, on dirait que vous avez donné un nouveau départ à votre douche, une nouvelle… nature. Ce n’est plus la saleté ancienne que vous contemplez, mais bien la nouvelle propreté. Et si vous êtes plutôt comme moi, vous n’avez qu’une envie, c’est de vous reposer en prenant une bonne douche dans une salle de bain comme neuve !

Une fois que nous sommes passés sous la grâce de Dieu, c’est un phénomène semblable qui se produit. Ce ne sont plus nos anciens péchés que Dieu voit quand il nous regarde… c’est la nouvelle nature qu’il nous a donnée gratuitement par la mort de Jésus. Est-ce qu’on se rend compte que Dieu ne nous voit plus comme des pécheurs, mais comme ses enfants ? Il ne nous considère plus comme salis par nos fautes, mais comme propres, lavés… En un mot : saints.
Alors j’entends déjà certains s’offusquer : “Rôôô, mais Seb voyons, personne n’est parfait dans ce bas-monde, seul Dieu est Saint !” Certes, certes. Seulement, Dieu ne se contente pas de nous laver partiellement. Dieu nous lave entièrement, c’est en cela qu’il nous ne nous voit plus comme pécheurs mais comme saints, parfaitement lavés. Nous restons imparfaits, mais le sang de Jésus couvre notre imperfection.

De même, à cause de son pardon et de son amour infinis, et parce que Jésus désire plus que tout une relation intime avec chacun d’entre nous, il nous considère comme dignes de recevoir le Saint-Esprit. Jésus l’envoie pour qu’il demeure en nous, littéralement. L’Esprit Saint vient remplacer physiquement Jésus ; c’est l’Esprit de Dieu, le même qui guidait Jésus et qui nous guide aujourd’hui. Il vient pour nous consoler dans la détresse, nous rassurer dans le doute, nous enseigner et nous éclairer sur le sens de la Parole, tout comme Jésus le faisait envers ses disciples.
Bien plus, le Saint-Esprit vient nous transformer de l’intérieur, il vient pour nous sanctifier, à l’image de Jésus-Christ. Nous étions déjà lavés de tous nos péchés, l’Esprit nous transforme spirituellement ; il change notre façon de penser, notre vision des choses, il fait demeurer la Parole de Dieu en nous, il est Dieu en nous.
C’est quand même quelque chose… Notre corps est le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6,19) !

Comme il nous est agréable de passer du temps dans une salle de bain toute propre, hygiénique, l’Esprit se fait une joie d’habiter en ceux que la grâce divine a purifiés. Mais, tout comme une salle de bain dégoûtante nous répugne, le Saint-Esprit ne veut pas demeurer dans un temple délabré, sali, dont on ne prend pas soin.
Soyons attentifs à garder notre cœur propre, à ne pas laisser entrer les saletés de l’extérieur. Nous sommes des salles de bain qui ne peuvent rester propres. Cela dit, nous avons en notre possession le meilleur des produits ! Le Saint-Esprit, ça vous décape un bonhomme en profondeur ! Grâce à lui, nous pouvons ne pas laisser la même tâche se reproduire une nouvelle fois…
Plus la salle de bain est nettoyée, plus les tâches qui reviennent semblent apparentes. Mais « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1,9)

« O Dieu ! […]
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ;
Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.
[…]
Efface toutes mes iniquités,
O Dieu ! crée en moi un cœur pur,
Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
[…]
Ne me retire par ton Esprit saint.
Rends-moi la joie de ton salut,
Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne !
» (Psaume 51)

A suivre, la dernière partie !

by Seb

Le saviez-vous ? Le Saint-Esprit a aussi l’esprit concret !
Alors je vous arrête tout de suite, d’habitude je ne suis pas du genre à m’épanouir dans les tâches ménagères ou quoi que ce soit. D’ailleurs, je connais peu de monde qui s’éclate à faire le ménage ! Mais en ce moment je réalise l’importance de la présence et de l’action du Saint-Esprit dans ma vie quotidienne, et je tenais à vous partager une expérience que je vis chaque fois que je fais le ménage de ma salle de bain…
Ready ?

La passion du Christ

Vous savez, régulièrement je n’ai pas le temps de faire le ménage de ma douche. Alors parfois, il faut attendre deux semaines avant que je m’y mette. Ça vous arrive aussi ? Eh bien moi, quand je débouche ma douche au bout de quatorze jours, je peux vous dire que ce n’est pas joli joli. Enfin, pour ma défense, je dirais que je ne suis pas le seul à l’utiliser ! Mais bref…
Avez-vous déjà nettoyé une tuyauterie, un évier, voire des toilettes, qui étaient bouchés (juste sales, c’est déjà répugnant !) ? Ce n’est pas beau à regarder, ça sent mauvais, c’est rempli de bactéries qui nagent littéralement dans le bonheur… En gros, pour utiliser un euphémisme, ce n’est pas très hygiénique. C’est bon, vous voyez de quoi je parle ? Eh bien, chaque fois que je dois déboucher/nettoyer ma douche, je dois mettre des gants (parfois je vais jusqu’à mettre un masque quand ça sent vraiment trop mauvais !). Mais même si cela me répugne, j’y vais et je le fais. Et j’ai finalement chaque fois la même pensée en tête…

Ce que je fais en débouchant ma douche, c’est à moindre mesure ce que Jésus-Christ a fait pour moi quand il s’est humilié pour me sauver… Je veux dire, littéralement humilié. Rendons-nous compte un peu ! Dieu est Saint… Notre moindre mauvaise pensée est comme un crime pour lui, rien de mauvais ne provient de lui ; il n’émane de l’Eternel que pure lumière…
Et Jésus n’est-il pas Dieu ? Bien sûr que si ; il est donc tout aussi Saint ! Mais par amour, il s’est dépouillé de sa gloire de Roi, il s’est fait homme et s’est humilié… Par amour, il a été plus que sali par le poids de toutes nos fautes et il est allé jusqu’au bout sans avoir commis aucune faute.
Jésus n’a pas regardé à nos salissures. Il ne l’a pas fait par obligation, parce qu’il était le seul à pouvoir faire ce qu’il a accompli en mourant pour nous. Non, Jésus brûlait d’un amour ardent, authentique, pour chacun d’entre nous, et il est allé jusqu’à la croix pour nous permettre d’accéder au Dieu Saint… C’est le “scandale de la grâce”, un innocent est mort pour qu’on pardonne tous les coupables de la terre ! Et ce n’est pas n’importe quel innocent, c’est le Fils du Dieu Très Haut ! Rien que ça !

Je ne veux pas nous amener à ressentir de la culpabilité pour cela, bien au contraire ! Et c’est cela qui est aussi “incroyable” : il n’y a aucune culpabilité à avoir, parce qu’une fois que Jésus nous a lavés de nos péchés, il ne considère plus le passé ! C’est la puissance de la grâce : le pardon de Dieu nous lave entièrement ! Le piège, c’est ce qui amène à la culpabilité et ainsi détourne nos yeux de l’amour de Jésus pour nous ; c’est se dévaloriser en se couvrant sans cesse d’une culpabilité dont Jésus nous a déchargés, se charger d’un fardeau qui, finalement, n’a rien compris à la grâce divine… Est-ce que vous me suivez ? C’est énorme quand même !

Il est marqué dans Esaïe que nous avons de la valeur aux yeux de Dieu (Esaïe 43,4) ! Est-ce qu’on a bien conscience de ça ? Déjà, bien avant l’acte de la grâce, nous avions de l’importance pour Lui, et Dieu désirait conduire nos pas à lui. Que n’a-t-il pas fait pour nous, quels miracles n’a-t-il pas accomplis pour ramener les hommes sur le chemin de son amour… Imaginons donc ce qui s’opère avec la mort de Jésus ! Dieu montre aux hommes une bonne fois pour toute qu’il les aime, il les lave entièrement quand son Fils prend sur lui le jugement qui devait nous atteindre… Jésus nous aime à tel point qu’il meurt pour nous donner la vie, et nous devrions encore ressentir de la culpabilité quant à nos anciennes mauvaise actions ? L’amour de Jésus pour toi, pour moi, est bien plus puissant que cela…

Par la foi en l’amour de Jésus, croyons que, lorsque nous avons accepté la grâce dans notre vie, nos péchés sont pardonnés entièrement. Il n’y en a aucun qui est laissé de côté dans un coin, ou que l’amour de Jésus ne peut pas surmonter. A la croix, Jésus a tout surmonté, il a tout pardonné. Il nous a apporté la liberté !
Et la méditation ne s’arrête pas là ! Après nous avoir sauvés, Jésus continue d’agir en nous et à travers nous !

Que se passe-t-il après la grâce ? Restez connectés ! La suite au prochain épisode…

by Seb

grain of mustard

Dans Galates 5 au verset 22, le mot foi traduit le terme « pistis » en grec, mot classique pour dire la foi. Il exprime soit la conviction soit la confiance (je crois que ou je crois en). Lorsque l’on est chrétien, l’esprit nous insuffle la foi, pourtant ici il est question de foi dans les fruits de l’Esprit… Cela voudrait-il dire que la foi devrait croître ?

La foi, la base de la vie chrétienne

La foi est la base de la vie chrétienne, comment pouvons-nous dire que nous croyons et que nous suivons Dieu sans avoir foi en lui ? Non, cela n’est pas possible. C’est donc sur cette foi que notre vie en Dieu est construite, sans elle nous ne pouvons pas nous déclarer enfants du Dieu Très Haut.
La foi, c’est avoir confiance même quand la raison humaine nous dit que c’est de la folie. La foi, c’est se balancer sur les deux pieds d’une chaise, en lâchant la table afin de se remettre entre les mains de Dieu qui, lui, est derrière nous pour nous rattraper.

La foi qui évolue tout au long de la vie chrétienne

Matthieu 14 versets 29 à 31 : « Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Matthieu 17 verset 20 : « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte toi d’ici là et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. »
Ces deux passages nous disent que si nous avons ne serait-ce qu’un peu de foi, rien ne nous serait impossible ! Non Jésus ne dit pas à ses disciples qu’ils n’ont pas la foi, il dit qu’ils ont une foi trop petite. Ceci implique que la foi peut grandir.
La foi est un élément absolu mais elle évolue au cours de la vie chrétienne sous l’action du Saint Esprit. Actes 16 verset 5 : « Les Eglises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour. » Ici, les Eglises se fortifiaient dans la foi, ils progressaient dans leur foi grâce à l’action de l’Esprit, et cela nous montre que des éléments positifs en découlent : l’Eglise grandissait de jour en jour. La foi que nous avons donne un témoignage aux personnes que nous côtoyons.

L’évolution de la foi au quotidien

Prendre du temps pour apprendre à exercer notre foi est primordial dans la vie d’un chrétien.
La question est : comment faire pour l’exercer ? Je suis encore loin de savoir au mieux que faire, mais je vous propose quelques exercices que j’ai déjà eu l’occasion d’appliquer :
– Prendre du temps dans la prière est une bonne chose que je dirais même essentielle, mais en plus de la prière, il est important d’écouter ce que Dieu a à nous dire : par la prière, nous adorons Dieu, nous lui confions nos fardeaux, nous lui demandons de l’aide, mais nous ne l’écoutons pas répondre… C’est donc pour cela que je pense qu’un temps d’écoute pendant lequel nous apprenons à entendre et écouter Dieu est important.
– Réfléchir autrement : aujourd’hui nos pensées sont plus souvent dirigées vers l’échec que vers la réussite, cependant c’est une mauvaise chose. C’est sûr qu’il faut être réaliste, mais si l’action ou le projet dans lequel vous vous lancez est pour la gloire de Dieu, il est certain qu’avec la foi vous y arriverez : il ne faut pas partir perdants, mais gagnants ! Après tout, ne sommes-nous pas déjà gagnants depuis que nous suivons le Christ ? Si nous partons comme cela, au début comme au milieu, ou bien même à la fin d’un projet, il sera d’autant plus facile de le réaliser et cela amènera aussi plus de personnes à croire en votre réussite prochaine et à vous aider !
Si tu as accepté Jésus dans ta vie, je ne doute pas que tu aies de la foi, mais seulement essaies-tu de vivre ancré dans la foi chaque jour ? Essaies-tu de progresser dans la foi ?
En voyant ce qu’il nous serait possible avec un petit grain de foi, je me pose souvent la question de savoir ce que ma foi a fait dans ma vie, et souvent je peux voir que même si j’ai foi en Dieu, je doute beaucoup trop en ce qui concerne ce que je peux faire ou ce qui peut être fait avec son aide.
Je prie donc que nous puissions nous fortifier dans notre foi, afin que les projets que Dieu a prévus pour nous ne nous semblent pas absurdes avant qu’ils soient réalisés. Car rien ne nous serez impossible si notre foi était petite comme un grain de sénevé.

by Linda

Articles de la série : les fruits de l’Esprit

La joie

La maîtrise de soi

La bienveillance

La patience

La paix

Le problème posé par ce qualificatif [foi positive] étant réglé, intéressons-nous maintenant à l’autre terme : la foi. Qu’est-ce que la foi ? A quoi sert-elle ? Neil et Dave répondent à ces questions en considérant la foi sous deux angles.

La foi est d’abord est une question de croyance. La foi, c’est croire sans voir. C’est croire sans avoir de preuves matérielles pour étayer cette croyance, excepté ce que nous pouvons lire dans la Parole de Dieu (bien que nous ayons déjà tous connu et vu des miracles se réaliser). Qu’est-ce que signifie dire « Je crois en Dieu. » ? Croire en l’existence d’un être surnaturel qui a créé le monde et qui nous regarde du ciel ? Etre persuadé que nous sommes en permanence accompagnés par un ange gardien ? Croire à une origine divine du monde et de tout ce qui le compose ? Mais, en réalité, dire que l’on croit en Dieu n’inclut-il pas seulement un rapport unilatéral en excluant la possibilité d’une existence de rapports réciproques entre Lui et nous ? Cette question est vaste et englobe la quasi-totalité de la Bible. Finalement, je pense que la croyance en Dieu est insuffisante à définir notre foi. Non pas qu’elle soit inutile, au contraire, elle est indispensable. Mais un autre aspect de la foi est à envisager, et c’est ce qu’étudient les auteurs dans un second temps.

La foi, c’est aussi une question de confiance. Dieu nous demande d’avoir confiance en Lui (Romains 4 v.5). Au quotidien, nous montrons des signes de confiance, sans que ceux-ci soient souvent réellement conscients. Par exemple, lorsque vous traversez une rue quand le feu piétons est vert, vous placez votre confiance entre les mains du conducteur qui arrive pour qu’il s’arrête devant son feu rouge. Cette foi juridique résulte du fait que des lois règlementent la circulation. Néanmoins, quand vous placez votre confiance en quelqu’un et que cette personne s’en montre indigne, alors votre foi peut être gravement endommagée. Quand vous vous serez faits renversés une fois par une voiture qui grille un feu, alors les fois suivantes, vous ferez bien attention à ce qu’il n’y ait pas de voitures en vue avant de traverser. Aujourd’hui, dans notre société actuelle, il est de plus en plus risqué de faire confiance à quelqu’un, mais ce risque a toujours été présent tout simplement parce que l’Homme est imparfait. Mais Dieu est parfait. Nous avons souvent tendance à ne pas faire confiance à Dieu car, des fois, il ne répond pas de manière attendue à notre demande et nous estimons alors qu’il est indigne de notre confiance. Mais non. Dieu est digne de notre confiance. D’abord parce qu’il est parfait, et ensuite parce qu’il est Amour. N’a-t-il pas fait le plus grand signe d’amour par le sacrifice de Jésus sur la croix ? Alors, pourquoi, sachant que Dieu nous aime tant, qu’il est si parfait, si fidèle, notre foi vacille-t-elle ? Chacun a sa réponse. Cela dit, je pense qu’il y a deux grandes causes :

  • La première est que nous souhaitons bien souvent que notre volonté passe avant la sienne. Nous aimerions le persuader que ceci ou cela est bien pour nous et nous ne comprenons pas après pourquoi il n’a pas répondu favorablement à notre attente. Dieu prévoit d’autres choses pour nous parfois.
  • La seconde est la compréhension que nous avons de Dieu, ou plutôt des réponses qu’Il nous donne. Nous manquons souvent de connaissances à son sujet, et c’est pourquoi il est si important d’entretenir une relation quotidienne avec Lui. Ainsi, lire la Bible, prier sont indispensables dans la vie chrétienne. Nous devons discuter avec Dieu, mais surtout nous devons apprendre à plus l’écouter (« Ainsi, la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu. » Romains 10 v.17).

Prenons un autre exemple illustratif. Imaginez que vous avez assis votre enfant au bord d’une table et que vous lui demandez de sauter dans vos bras. Quelles pourraient être les réponses de votre enfant ? « Non, j’ai trop peur. » ou « Non, car ceci ou cela… » ; dans ce cas-là, penseriez-vous que votre enfant a confiance en vous ? Non, de toute évidence, vous seriez même frustré qu’un être que vous aimez tant manifeste si peu de confiance envers vous. Dieu ne connaît pas la frustration. Je pense qu’Il est toujours là, et que, si un jour vous voulez faire le pas et sautez, il sera, à coup sûr, là pour vous rattraper. Dieu est fidèle.

J’imagine une autre réponse qui a souvent été la mienne : « Oui je peux sauter, mais comme je sais que Tu sais que je peux sauter, alors je ne sauterai pas. ». Des paroles. Sans actes. Croyez-vous que cette réponse vaut mieux que la première ? Croyez-vous que Dieu attende juste qu’on lui dise « Oui Seigneur. » sans espérer des actes derrière ? Non. Dieu n’attend pas juste que nous priions toute la journée ou que nous célébrions Son Nom le Dimanche matin. Il attend de notre part de l’action. Il veut qu’on puisse Lui dire : « Oui Seigneur, tu peux compter sur moi comme j’ai pu compter sur Toi ! » et « parce que j’ai pu compter sur Toi ! ». Notre foi vit par l’action. Sans action, notre foi est une « foi morte, vaine » [je vous invite fortement à lire Jacques 2 v.14 à 19]. Il est écrit dans Jacques 2 v. 24 : « Vous voyez donc que l’homme est déclaré juste sur la base de ses actes, et pas seulement de la foi. ». Il est aussi important de comprendre que nous n’avons pas à avoir peur. Lorsque les disciples de Jésus furent surpris par la tempête alors qu’ils se trouvaient dans une barque, ils furent paniqués et réveillèrent Jésus qui dormait en Lui disant « Seigneur, sauve-nous, nous allons mourir ! ». Jésus leur répondit « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? ». Il calma alors la tempête (Matthieu 8 v.23 à 27).

Qu’est-ce que la foi alors ? Il s’agit de croire et de faire confiance à Dieu, mais c’est aussi savoir se relever après avoir trébuché ou chuté, savoir continuer à avancer dans les pas du Seigneur. Il est certes essentiel d’agir, mais nous devons aussi être conscients que Son amour ne dépend pas de ce que l’on fait ou de ce que l’on ne fait pas. Relisez la parabole du fils prodigue. Le père continue d’aimer son fils même si celui-ci est dans l’erreur, et il devient fou de joie quand son fils rentre à la maison. Notre foi mène notre vie de chrétien, mais nous n’avons pas été sauvés par notre foi. Nous avons été sauvés par la grâce et l’amour de Dieu pour nous. Et comme tout père aimant, Il souhaite que nous croyions en Lui, que nous Lui fassions confiance, qu’on garde cette foi positive en nous, et qu’on partage cet amour tout autour de nous.

La vie chrétienne n’est pas une vie facile, mais c’est sans aucun doute la plus belle de toutes les vies…

by Clem

from sperron.blogspot.fr

« Puissance de la foi positive », voilà comment s’intitule le chapitre d’un livre que je vous recommande : Nouvelle vie, Nouvelle identité, par Neil Anderson et Dave Park. Ce chapitre s’intéresse à un caractère indispensable dans la vie chrétienne : la foi. J’ai mené une réflexion basée sur cette partie du livre et j’aimerais vous la faire partager.

Evidemment, en ouvrant le bouquin et en découvrant le titre de ce chapitre 6, une question m’est tout de suite apparue : qu’est-ce que la foi positive ? Je pense qu’on peut donner plusieurs interprétations à ce qualificatif de « positive », mais une m’est apparue tout de suite. En tant qu’étudiant en droit, un terme revient très régulièrement dans le vocabulaire juridique : le droit positif. Je ne sais pas si beaucoup de non-juristes savent ce que c’est, mais l’explication est très simple. Il s’agit, en fait, du droit en vigueur dans notre législation actuelle, c’est-à-dire toutes les règles de droit (lois, règlements, etc.) qui sont applicables aujourd’hui. Une foi positive serait donc une foi actuelle ; pas une foi passée, mais la foi en vigueur dans notre cœur aujourd’hui. Néanmoins, cette explication comporte des limites. En effet, quelle puissance possèderait une foi actuelle affaiblie, quasiment absente ? Pas une grande puissance, très probablement.
Voici un poème, traduit de l’anglais, qui m’a aidé à résoudre la question :

Vous vous croyez vaincus, alors vous l’êtes.
Vous pensez ne pas avoir l’audace de la faire, alors vous ne l’aurez pas.
Vous voulez gagner mais vous ne vous en sentez pas capable, alors, vous ne gagnerez pas, c’est certain !
Vous croyez que vous allez perdre, alors vous avez déjà perdu.
Car, dans ce monde, ce que nous voyons
C’est que le succès arrive par la volonté
Tout réside dans l’état d’esprit.
Les combats de la vie ne reviennent pas forcément
Au plus fort ou au plus rapide ;
Mais tôt ou tard, le gagnant
Est celui qui pense pouvoir gagner.

Auteur inconnu

Notre foi est animée par notre volonté. Mais, bien trop souvent en ce qui me concerne, ma volonté est négative (« Je ne peux pas… », « Je n’y arriverai pas… »), et cette volonté négative entraine systématiquement une foi négative. Au contraire, si ma volonté est positive, alors ma foi la sera aussi. Voilà ce qu’en pensent les auteurs, cependant, je reste persuadé que nous pouvons trouver d’autres interprétations à cette expression.
Restez attentif à votre état d’esprit.

by Clem’… la suite à venir

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Quelques jeunes et animateurs ont accepté de nous partager leur expérience des camps…

À mon premier camp, je pensais surtout venir pour faire du basket, mais je me suis rendu compte que c’était bien plus que ça, avec les louanges, les temps de partage, les témoignages, etc.. Et franchement, ce deuxième camp était super, les activités, les soirées et surtout les entraînements. J’en ai appris autant sur le basket que sur la Parole de Dieu, et c’est ça qui est bien. J’ai pas vraiment de meilleur souvenirs, on peut dire que mon meilleur souvenir c’est les deux semaines passées au camp Sport et Foi. (Nico’)

Dans ces camps, ce qui me plait ce sont les temps de partage que l’on arrive à avoir. Avec le sport et les temps calmes, on connait mieux les gens, donc c’est plus facile pour les temps de partage ! Un super souvenir de cette année a été quand, dans le groupe Mission 2, on a aidé ceux du groupe Mission 1 pour leurs témoignages. Ça permet de mieux se connaitre sous une autre forme. (Naomi)

Dans ce camp, ce qui me plait, c’est de revoir chaque année les mêmes têtes, tout en en découvrant de nouvelles en pratiquant notre sport favori et en passant des moments forts avec Dieu ! Le fait de se sentir soutenu par les animateurs est vraiment super ! Un des meilleurs souvenirs que je garde, c’est l’année dernière après la soirée témoignage (durant laquelle j’avais donné le mien), où nous sommes montés dans notre chambre Tristan, Jean, Eric et moi, accompagnés de quelques amis qui avaient été touchés par cette soirée, pour prier tous ensemble les uns pour les autres. C’était vraiment un moment fort en émotions ! (J-C)

J’aime ces camps Sport et Foi car c’est vraiment un endroit où l’on peut être soi-même sans arrière pensée, agir comme on le souhaite – et ce tout en étant pleinement en relation avec Dieu -, mais aussi l’ambiance amicale et le sport que ce camp apporte ! (Julien)

J’ai vraiment adoré Sport et Foi cette année, et pour la deuxième fois consécutive ! J’ai pu progresser dans mon sport, passer de bons moments aux temps de partage et faire des rencontres inoubliables ! Mes meilleurs moments étaient lors des soirées ou des temps musicaux et de discussion. (Adèle)

Ce qui me plait dans ce camp, c’est surtout le fait de pouvoir faire de mes deux plus grandes passions une seule ! Jouer avec des frères qui partagent les mêmes idées, pouvoir partager avec eux sans jugement… Un de mes moments préférés, c’est quand on travaille notre témoignage lors des groupes de partage. Tu peux préparer ton témoignage, recevoir des conseils pour utiliser les bons mots, afin qu’il puisse parler le plus possible aux autres jeunes lors de la soirée témoignages… (Jean)

J’ai commencé les camps Sport et Foi à l’âge de 14 ans, en tant que basketteuse. C’était le premier camp chrétien loin de mes parents que je faisais. Je ne regrette vraiment pas. Bien plus que de simples entraînements, les coachs nous encouragent, nous poussent au maximum tout en prenant soin de nous ; ils nous transmettent des valeurs sportives et surtout, des valeurs à l’image de Dieu. En dehors des terrains, les coachs sont animateurs, et amis. C’est ce qui m’a poussée aujourd’hui à être à mon tour animatrice et coach du basket. J’ai toujours eu à cœur les jeunes, chrétiens ou non, sportifs ou non. Aujourd’hui je suis à ma troisième année en tant qu’animatrice. Les camps sont tous différents d’une année à l’autre, mais je vis toujours des choses extraordinaires avec les jeunes, et avec Dieu, qui me poussent à revenir chaque année ! (Yaël)

by Seb

photo de Pierre Dubreuil

photo de Pierre Dubreuil

photo de Pierre Dubreuil

photo de Pierre Dubreuil

by Seb

Comme vous le savez, Linda, Clément et moi avons vécu plusieurs camps Sport Plus, de l’association Sport&Foi France, et nous y avons tous les trois rencontré Dieu. Du 11 au 24 Juillet se tenait l’édition 2014 des camps. D’un côté, le camp Football/Breakdance en Vendée (St-Florent des Bois). De l’autre, le camp Basketball/Handball/APPN/Tennis de table en Aveyron (Naucelle). C’est à ce dernier que j’ai eu la chance de participer, pour la cinquième fois consécutive !

Que dire ?… Comme à chaque fois, le camp laisse nostalgique, rempli de souvenirs et débordant de reconnaissance envers Dieu ! Comme il peut être difficile de quitter cette atmosphère particulière et laisser derrière nous les personnes avec qui on a évolué pendant deux semaines… Mais comme le rappelait le directeur du camp pour conclure la dernière soirée : le meilleur reste à venir !, et s’il y a bien une chose que j’ai saisie au bout de cinq camps, c’est que, au lieu de se laisser attrister par le grand départ et la fin du séjour, il faut plutôt relever la tête et contempler l’horizon des bienfaits que le Seigneur nous destine !

Cette édition 2014 a donc signé ma cinquième participation aux camps Sport Plus, mais elle a surtout été ma première en tant qu’animateur/entraineur ! C’est depuis cette position, et avec la maturité que le Seigneur m’a permis d’acquérir depuis mon premier camp, que je me rends compte à quel point ces camps sont vraiment une bénédiction ; d’une part pour les jeunes que Dieu amènent à le rencontrer durant ces treize jours et qui vivent des moments formidables, de l’autre pour les animateurs, qui vivent aussi des moments forts, mais surtout qui ont l’occasion de contempler l’extraordinaire potentiel que Dieu a mis dans tous ces jeunes, et qui peuvent assister aux bouleversements qu’il opère dans les vies !

Moment de louange, un matin au camp.

Je crois que, durant de tels camps, avec des temps de sport et de partage, on attend des plus grands qu’ils soient des exemples… Cependant, j’ai souvent été étonné par la franchise et l’authenticité des plus jeunes !

Jésus leur dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. (Matthieu 19,14)

Oui, ce camp a été rempli de bénédictions. Si nous avons eu un peu de mauvais temps les premiers jours, quelques blessures, pas mal de fatigue… il ne fait aucun doute que Dieu nous a accompagnés tout au long de ces deux semaines ! Une très bonne ambiance a  globalement régné sur le camp, et, malgré toute la fatigue, l’équipe d’animation est restée soudée et je crois, a toujours été à l’écoute des jeunes… Le beau temps a très vite pointé le bout de son nez avec la chaleur (et les animateurs ont eu du mal sous leurs déguisements lors des veillées !), un soleil du Sud béni a brillé au-dessus de nos têtes durant presque toute la durée du camp… et nous avons pu vivre un moment spirituel fort suite à la soirée témoignages.

Ça a été treize jours jalonnés de temps spi’, partages, entrainements, animations, sorties surprises… et de rencontres jusqu’aux derniers jours ! Un premier jour ému pour les anciens… un départ ému pour tous ! Je l’ai déjà dit, et je le redirai longtemps je pense, les camps Sport Plus sont de réels rendez-vous avec Dieu ! Nous avons pu le voir à l’oeuvre chaque jour, et c’est à lui que toute la gloire doit être rendue ! Ce sont deux semaines privilégiées pour le rencontrer, grandir avec lui et être renouvellés !

Le groupe APPN en sortie.

Après-midi jeux d'eau... le soleil était au rendez-vous !

Après-midi jeux d’eau… le soleil était au rendez-vous !

Enfin, voilà une belle expérience de vécue qui n’a laissé, je crois, aucun jeune indifférent ni aucun animateur (ça on peut le dire !)… Nous n’avons pas fini de nous émerveiller de la créativité de Dieu, et de son action dans nos vies et dans la vie des jeunes qui reviennent camp après camp ! Il faut continuer de prier que le feu que Dieu a allumé dans les coeurs pendant le camp ne s’éteigne pas pendant ces vacances et durant l’année, mais qu’au contraire, il perdure et grandisse !
J’espère que Dieu nous permettra de revoir beaucoup de ces jeunes, et peut-être de les accompagner spirituellement ! En attendant…

Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. (Philippiens 3,13-14)

by Seb

PS : restez connectés ! A venir, quelques partages de jeunes et d’animateurs sur leur expérience des camps Sport Plus !… et plus tard, je l’espère, peut-être aurons-nous l’occasion de vous partager la vidéo du camp !